De l’origine des travaux…
En 2012, les conseils départementaux d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher ont élaboré un projet politique d’aménagement de la vallée du Cher sur le long terme, visant à valoriser le patrimoine et l’identité culturelle et développer les loisirs et le tourisme.
Ce travail a, entre autre, abouti à un compromis autour de l’itinérance fluviale et la restauration de la continuité écologique. Pour donner une suite opérationnelle à cette démarche, l’Etablissement public Loire a été sollicité en 2014 pour porter une étude d’aménagement sur 11 ouvrages identifiés sur le Cher aval.
L’étude devait simuler des scénarios d’aménagement, en intégrant :
• Le rétablissement de la continuité écologique
• Les usages de navigation et d’itinérance nautique
• La préservation du patrimoine bâti : monuments historiques, barrages patrimoniaux
Elle s’est achevée en 2018. Les rapports peuvent être consultés ici.
Les travaux réalisés
Suite à l’étude portée par l’Établissement public Loire, des travaux d’aménagement ont été portés par le syndicat de rivière Nouvel Espace du Cher dans le cadre de son contrat territorial. Les ouvrages suivants ont été équipés pour améliorer le franchissement :
2018
Civray
2020-2021
Savonnières
2021
Larçay et Roujoux
2022
Saint-Aignan
Le rôle de l’Établissement public Loire
L’Établissement public Loire s’investit dans le rétablissement de la continuité écologique sur l’ensemble du bassin de la Loire : animation de démarches sur des axes fluviaux et ouvrages à fort enjeux, appui technique dans le cadre des SAGE et des contrats territoriaux, travaux sur ses ouvrages propres, assistance à maîtrise d’ouvrage en phase travaux et partenariat financier. Pour en savoir plus : ici !
Pourquoi rétablir la continuité écologique ?
Certains poissons passent une partie de leur vie dans l’océan, et une autre dans les rivières : ce sont les grands migrateurs. Le Cher abrite 12 % des habitats potentiels du bassin de la Loire pour ces espèces voyageuses (alose, lamproie marine et anguille), mais les barrages peuvent constituer un obstacle difficilement voire non franchissable.
La reconquête de l’axe migratoire Cher est particulièrement intéressante, car le Cher est relativement proche de la mer : 140 km de Loire le sépare de la remontée de la marée dynamique, sans obstacle à franchir.